Le samedi a été l’occasion pour les sept équipes de commencer à expérimenter et à prototyper leurs projets. Si chacune va à son rythme, toutes ont fait des pas de géants.
Quand ils arrivent, au matin du deuxième jour, les groupes ne savent pas encore bien dans quelle aventure ils se sont lancés. Les premières heures sont l’occasion d’affiner le pitch, de préciser ses envies et ses attentes. Assez rapidement, on s’active dans la gare. Les Passagers attaquent leur mobilier modulaire avec les artisanes d’En Goguette.
On mange encore sur le pouce : pas de temps à perdre. Contrairement au beau soleil de la veille, la pluie n’incite pas à flâner le nez en l’air. Les équipes ont clairement mis un coup d’accélérateur. Les uns et les autres semblent davantage comprendre les besoins et leur rôle. Le fait de voir sortir les premiers éléments concrets encourage à se jeter à l’eau. L’atelier de Florian Rivière – avec le matériel de Leroy Merlin – ne désemplit pas : « Autant hier, on attendait d’être sollicités, autant aujourd’hui, ça se bouscule! ». Certains manient une scie pour la première fois, et ça n’a pas l’air de tout repos ! Les machines du Fablab tournent aussi à plein régime.
L’après-midi passe à une vitesse éclair. Tout le monde s’affaire. Certaines équipes produisent des vidéos pour illustrer l’avancement de leur travail, avec l’aide de la compagnie Acte. D’autres ne sont pas encore prêtes. Qu’importe, à 18h, chacun devra à nouveau présenter en plénière les progrès du prototype. Cette fois-ci, pas question de faire réagir les autres équipes : le but est plutôt de faire un dernier appel à des compétences extérieures. Le travail déjà abattu est bluffant.
Alors que vendredi, elles s’étaient vite dispersées, les équipes semblent avoir envie de rester tard dans la soirée. « On se dit – peut-être à tort – que plus on avancera ce soir, plus on sera tranquille demain pour peaufiner », raconte Benjamin, des Lampistes, qui se sont bien répartis les rôles. Au gymnase, Julie s’occupe du contenu des écrans ; Claire développe le code et Benjamin fait de la lumière (« pas mal pour un Lampiste ! ») et s’occupe de l’arbre-jauge de la machine à recycler. Thomas et Sarah, eux, sont dans le hall : ils ajustent les dispositifs mis au point avant la plénière.
Les Passagers créent encore de nouveaux modules en carton alors que Soriana aide les Aiguilleurs à donner forme à des pions géants à intégrer dans leur dispositif. Les Buffetiers proposent de loin l’installation la plus impressionnante. Avec l’aide précieuse d’Augustin, un de leurs membres menuisier, ils ont construit un tunnel en bois pour donner vie à leur installation et ainsi créer une nouvelle expérience sensorielle pour les voyageurs. « Je m’éclate, je n’avais que cette envie en venant ! », raconte-t-il, motivé et encore plein d’énergie malgré l’heure tardive. Son équipe le lui rend bien : chacun s’affaire à construire une partie du dispositif. Elle sait que la dernière journée sera un long tunnel, avec en ligne de mire la présentation des prototypes au grand public, dimanche à 17h.
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